Autonomisation et pérennisation des projets

Publié le par André

L’autonomisation et la pérennisation des projets de développement en Afrique :  refus, non maîtrise du bénéficiaire ou stratégie du financeur ?

Malgré de nombreux projets initiés depuis longtemps pour le développement de l’Afrique, les populations de ce continent sont objectivement classées très pauvres, voire misérables à plusieurs endroits. Pourtant les potentialités et richesses naturelles inventoriées dans la plupart des pays pourraient bien aider beaucoup plus rapidement à améliorer cette situation.

Ce constat suscite des interrogations :
- S’agirait-il d’un refus, de la part de ces populations, de ce qui s’appelle « développement » ?
- Y aurait-il une non maîtrise des africains et partenaires dans l’autonomisation et la pérennisation des projets de développement mis en place ?
- Les financeurs, maîtres d’ouvrage, et leurs partenaires locaux et extérieurs, se plairaient-ils dans cette situation pour de quelconques profits ?
- De part et d’autre, financeur d’un côté et bénéficiaire de l’autre, où est passée la place de l’humain ? Y aurait-il incompréhension entre les deux ? Serait-on en présence ici des civilisés-développés et des sauvages-barbares ?
- De quoi s’agit-il donc ? pourquoi ce non décollage ? Qui bloquerait le processus, où, comment et pourquoi ?

Ce qui nous préoccupe, depuis longtemps, c’est d’abord ce questionnement, ce diagnostic. Ils sont certainement nombreux ceux qui l’ont déjà abordé, nous pourrions nous en référer à quelques-uns. Mais les pauvres ! leur fouille n’aurait-elle donc pas encore servi, ou n’aurait servi à rien du tout ? puisque la situation ne cesse de se dégrader !
Il semble que les conclusions positives de dépistage d’une maladie donnent plus de chance au malade d’être mieux soigné voire sauvé.
A côté des vaillants et humanistes chercheurs qui, j’en suis sûr, ne se sont pas encore découragés, on pourrait continuer à pénétrer cette énigme. Le résultat se fera peut-être encore attendre, mais nous sommes rassurés, il viendra un jour, il vient peut-être, puisque de petits résultats ayant aidé à calmer les légers maux apparents sont là !

Autonomiser, pérenniser les projets, une piste !

Publié dans Réflexions

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Y
<br /> <br /> N'oublisez pas l'aspect politique de cette problématique ! Car le politique est le verrou central du mécanisme de la société africaine actuelle. Acteur principal et central, garant, géstionnaire<br /> ou manipulateur ? Des analyses en profondeur existent. Il faudrait donc regarder et creuser aussi de ce côté-là !<br /> Courage, car la maladie est grave et continue d'emporter ceux déjà affaiblis !<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> " N'oublisez pas" ? : tu veux sans doute dire " N'oubliez pas " ?<br /> <br /> <br /> Merci de ta remarque et à bientôt !<br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> <br /> Bonsoir André.<br /> <br /> <br /> Ce que tu re-demandes - "autonomisation et pérennisation" des projets - ne pourra pas venir de la seule bonne volonté, surtout pour le cas africain. C'est mon avis. Discutable, tu le sais, je<br /> suis toujours à l'écoute de tes idées ...<br /> <br /> <br /> Il est question, je pense, de réunir ou plutôt de disposer, sur place, des financements, des micro aux macro. En clair, à côté du manque d'audace et de véritable bonne volonté, il y a un vrai<br /> problème de manque d'argent disponible pour le financement et l'encouragement des initiatives locales d'engendrement d'un vrai processus de développement autonome et pérennisé. Je suis d'accord<br /> avec toi, même si tu ne le dis pas ici, de continuer et de multiplier les micro et "moyens" projets régénérateurs de finances. Faudra-t-il encore bien gérer et fructufier ces finances ! On en<br /> reparlera ...<br /> <br /> <br />                                                                   <br /> PETIT FRERE<br /> <br /> <br /> <br />
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