De la bêtise humaine ?

+ : André ,

 Que penses-tu de ce qui se passe actuellement

-         en Côte d’Ivoire

-         en Libye et dans le monde arabe en général

-   au Japon ?

A. : Ce sont à la fois des accidents habituels de l’histoire de l’humanité
       et de « la bêtise humaine ».

+ : André ,

Que penses-tu de tout ce qui se passe actuellement

en Côte d’Ivoire

au Japon

en Lybie et dans le monde arabe ne général ?

A. : Ce sont à la fois des accidents habituels de l’histoire de l’humanité

        et de « la bêtise humaine ».

Pour le cas de catastrophes naturelles, les moyens scientifiques et technologiques dont on dispose actuellement aident à prévenir, quand ils le peuvent, et à donner l’alerte face à ces accidents. Quand en voit les conséquences, les dégâts et les victimes, on serait même tenté de conseiller aux populations habitant ces zones dangereuses de solliciter d’aller habiter, si c’était possible, d’autres coins du monde qui accepteraient bien de les accueillir. A moins que la science et la technologie arrivent un jour à neutraliser ces catastrophes. Pas évident et c’est sans doute dur ! mais si on veut un minimum de tranquillité stable, il le faudrait ...

Quant aux conflits et guerres à l’intérieur des pays que tu signales, il y a là ce qu’on a souvent appelé « la bêtise humaine ». Cette qualification résume tout ce que l’homme est capable d’être et de faire dans le sens contraire du bien, pour lui-même et à l'endroit des autres, ses frères et sœurs humains. C’est à mon avis, de l’étroitesse d’esprit, de l’orgueil inouï de la part de l’homme …

On parle d’absence de démocratie dans ces pays, de fraude électorale, de dictateurs ou chefs de file, de bande, profiteurs qui s’accrochent au pouvoir, obsédés de pouvoir et de richesse … Et tout cela, au détriment des populations, des peuples qu’ils sont censés représenter, administrer (être au service de, en faveur de). Avons-nous encore la même conscience d’être humain ? Y aurait-il encore dans le cœur de ces frères et sœurs humains un brin de lumière de sagesse, d’humilité, de sympathie, de compassion, de fraternité fondamentale de l’homme ? Sont-ils encore des hommes-êtres humains ?

La solution dépend-elle de la morale, des notions élémentaires de droits fondamentaux, d’une coercition, d’un minimum d’ordre social, d’Etats de droits et d’institutions fortes, crédibles, légitimes et au service du peuple ? L’homme serait-il devenu le malade le plus dangereux parmi les êtres vivants ? Est-il resté le « loup pour l’homme » au risque d’éloigner le sentiment naturel de confiance qu’on lui doit ?

J’étais convaincu que l’homme avait effectivement bien évolué, dans le bon sens ? qu’il était devenu effectivement le civilisé de la planète. J’ai bien peur qu’il se soit trompé de piste depuis les nombreux carrefours des chemins modernisés !
Il est temps qu’il se retrouve, qu’il retrouve le bon chemin : refaire et se convenir des règles dès la naissance et depuis sa famille, son milieu d’origine qui de fait se reconnaît désormais membre du territoire mondialisé. Le respect et le suivi de règles communes de base, une sorte de loi morale et sociale universelle, s’imposent ! C’est ce que devraient refaire les institutions et organisations qui se disent internationales, mondiales, régionales, nationales, communautaires … Ces règles n’étoufferont pas la liberté individuelle ou collective ; bien au contraire, elles sauvegarderont l’épanouissement de tout homme et de tout l’homme.

         Je souhaite à tous et à chaque humain un bon nouveau départ,
         une bonne re-pro-création !